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Charte

Charte de la pratiquante et du pratiquant – Via Bruxellensis

  1. Le club est dédié à la pratique des Arts Martiaux Historiques Européens, une discipline qui consiste à étudier des sources historiques de techniques de combat pour les pratiquer dans un cadre moderne.
  2. Il s’agit d’un art martial. La finalité de la pratique n’est pas de devenir plus fort.e et meilleur.e qu’une autre personne, mais de devenir une version plus forte et meilleure de soi-même. Notre seul ennemi est nous-même, les autres participant.e.s sont nos ami.e.s et partenaires de pratique.
  3. Il n’y a pas d’obligation à suivre tous les cours de façon soutenue, je viens et je pratique selon mes disponibilités et mes capacités. Il n’est par contre plus à démontrer qu’évoluer plus vite et mieux est corrélé à un plus grand investissement personnel dans la pratique.
  4. Je suis responsable de mon propre avancement dans ma pratique. C’est un art de développement de soi, je ne dois donc pas hésiter à demander aux autres pratiquant.e.s des conseils et des astuces pour m’améliorer. Les autres pratiquant.e.s se doivent de me laisser ma bulle afin que je puisse me concentrer sur ce que je fais. Mais si j’ai le moindre doute ou la moindre question, je dois poser la question, les autres membres seront là pour partager avec bienveillance leur expérience et leur savoir, peu importe leur niveau.
  5. En tant que cet autre membre, même plus expérimenté.e, instructeur.trice y compris, je me dois de respecter cet espace personnel d’évolution et ne doit pas interrompre l’exercice pour donner des conseils non sollicités, même si cela part d’une très bonne volonté. Il faut que le conseil soit demandé et sollicité par la personne elle-même. Même si cela amène à ne pas pouvoir correctement faire un exercice, ce n’est pas grave, je change régulièrement de partenaire de pratique.
  6. Ma responsabilité en tant que personne plus expérimentée est de faire ma part de l’exercice de la façon la plus correcte et la plus précise. J’ai toujours quelque chose à améliorer, même si c’est la simple frappe de base, mon déplacement, ma dynamique, ma trajectoire, mon timing, etc. doivent toujours être travaillés finement. Si je garde mon esprit focalisé sur l’amélioration personnelle, je ne m’ennuierai jamais au cours, quel que soit l’exercice. Je n’interviens auprès de mon ou ma partenaire que si une demande ou question est explicitement exprimée par lui ou elle, afin de respecter sa bulle et son processus d’apprentissage.
  7. Je dois aussi adapter l’intensité, en force et en vitesse, aux capacités de mon.ma partenaire de pratique. Je dois lui offrir des conditions qui lui permettent de réussir environ 70 à 80% du temps. Trop facile et la personne n’apprendra rien. Trop difficile et la personne n’apprendra rien. Je m’adapte par mes actes avant tout.
  8. Le seul cas où je peux faire une remarque non sollicitée concerne une situation qui peut, sur le moment ou sur le long terme, porter atteinte à l’intégrité physique ou à la santé de quelqu’un.
  9. Tout au long de ma pratique, ma priorité est sur la sécurité, celles des autres comme la mienne. Que ce soit par l’intensité de mes coups et de leur retenue, la précision de l’endroit visé, de ma bonne structure corporelle pour épargner mes articulations et tendons, etc.
  10. Il existe en dehors des cours de nombreux évènements qui me permettent de pratiquer encore plus. Une partie d’entre eux seront affichés au cours, voire annoncés au cours. Ce sera aussi régulièrement mis à jour dans la section Events du site web. Je suis responsable de régulièrement y jeter un œil.
  11. Le cours commence à une heure précise et termine à une heure précise. Dans cet intervalle de temps, je me dévoue à la pratique des AMHE.
  12. Quand le cours commence, mes affaires requises pour la pratique (équipements de protection, simulateurs, boisson, etc.) sont à portée de main pour que je ne perde pas de temps pendant le cours à aller les chercher.
  13. Le club est la somme de toutes et tous ses membres. Le club a besoin du concours de toutes et tous ses membres pour en faire chaque année une réussite pour toutes et tous.
  14. Quand je pratique, je suis entièrement en contrôle de moi-même, je ne suis pas diminué.e par la prise de substance psychotropes, alcool y compris. Conjointement, l’usage de substances dopantes ne m’aidera pas à avancer sur la voie martiale et est à proscrire, car elle représente un danger pour moi comme pour mes partenaires de pratique.
  15. Pour des raisons de sécurité, la mienne et celle des autres, je ne porte pas de bijoux, montres, colliers, boucles d’oreille, etc. durant le cours.
  16. Bien que je manie un simulateur d’arme (en bois, en plastique, en acier, peu importe), je traite mon outil avec le même respect et la même défiance que s’il s’agissait d’une vraie arme crée pour blesser voire tuer. Je n’appuie pas la pointe d’une lame sur le sol ou sur mon pied, je ne porte pas le simulateur d’une façon qui pourrait frapper quelqu’un d’autre autour de moi. Je reste toujours vigilant.e quant à l’usage et au port de mon équipement. Je ne fais pas tomber mon épée par terre. Des pénalités (en pompages) seront appliquées.
    Ce respect s’applique au reste de mon matériel, du matériel qui m’est fourni et des lieux.
  17. Quand une explication d’exercice est donnée, je porte toute mon attention à ce qui est expliqué et ce qui est montré, la majorité de l’information sur l’exercice est dans les mouvements démontrés, plus que dans les phrases prononcées. Pendant ces moments, je ne discute pas avec quelqu’un d’autre, cela priverait plusieurs personnes, dont moi-même, des informations de l’exercice en cours.
  18. Sauf pour des raisons de sécurité ou de santé, je reste physiquement et mentalement présent.e durant le cours. Je reste actif physiquement (je ne vais pas m’asseoir) et mentalement (je reste attentif.ve et concentré.e), cela fait partie de l’amélioration de ma discipline martiale. Même si jamais je ne finirai dans un combat, je m’y prépare néanmoins et dans un combat, il n’y a pas de place pour l’inattention et le repos. Si j’ai besoin de me reposer, la grande majorité du temps, marcher calmement en prenant le temps de respirer sera plus profitable et plus efficace pour mon corps que de m’asseoir.
  19. Je salue à l’ouverture du cours. Je salue à la fermeture du cours (ou quand je le quitte si je dois partir plus tôt). Je salue également mon.ma partenaire de pratique au début d’un espace de pratique à deux, pour signifier que je ferai de mon mieux, tout en respectant la personne en face de moi. Je salue mon.ma partenaire à la fin d’un espace de pratique à deux pour la.le remercier de m’avoir consacré son temps et son énergie.
  20. Si j’ai l’impression que quelque chose ne se passe pas bien, que ce soit vis-à-vis de moi, d’un.e autre pratiquant.e ou vis-à-vis du cours, je fais part de mes interrogations et/ou craintes aux responsables du club au plus tôt.
  21. Je fais bénéficier les personnes arrivées plus récemment que moi de la bienveillance et de l’entraide dont j’ai pu bénéficier quand je suis moi-même arrivé.e dans le club. L’esprit d’accueil, d’entraide et de partage est une force reconnue de notre club.
  22. J’utilise du matériel adéquat à la pratique des AMHE, respectant les besoins de sécurités. Si je ne suis pas totalement certain.e concernant un équipement, je me renseigne auprès des responsables du club et/ou des plus anciens. Idéalement avant un achat plutôt qu’après.
  23. Les sources historiques sont LA source de notre pratique. Il peut arriver qu’une personne, instructeur.trice y compris, explique quelque chose qui aille dans un sens différent de la source. Il ne faut pas hésiter à le mentionner, il nous arrive à tous de mal interpréter, de mal retenir. En allant le plus régulièrement possible m’imprégner des sources, je m’améliore dans ma pratique des AMHE et j’évite de tomber dans les pièges du « modernisme » de la pratique.